Phèdre
Phèdre commence par avouer les sentiments violents qu’elle ressent pour Thésée. Le vocabulaire est très fort : ‘je languis’ signifie souffrir d’amour, tandis que ‘je brûle’ montre la force de sa passion. Le rythme saccadé du vers 634, créé par l’alternance des mots à 1 et 2 syllabes, montre le frémissement de la passion de Phèdre. Mais cette déclaration est immédiatement contredite vers 635 par la formule négative ‘non point tel’. Elle renie son époux en en faisant la critique : Le vocabulaire employé est dévalorisant (‘volage’, ‘déshonorer’) et emploie un ton sec donné par les consonnes explosives (d et t). Elle explique ensuite comment elle voudrait que soit Thésée en faisant un portrait d’Hippolyte. Elle emploie un ton doux créé par l’assonance en f. Elle fait ensuite directement référence à Hippolyte : ‘tel que je vous voi’. Le héros dont parle ensuite Phèdre est Hippolyte comme le montre l’emploi de ‘votre (v652, v658), ‘vous’ (v656, v659, v660, v661, v662). Le nom d’Hippolyte est d’ailleurs mis en valeur au vers 645 où il occupe une place privilégiée grâce à l’antéposition.
Hyppolyte prend courtement la parole seulement 2 fois, la premier fois, il parle de Thésée croyant qu’il mort, il lui dit qu’elle doit toujours l’aimé ‘tout mort qu’il est, Thésée est présent à vos yeux’, il insiste encore une fois au dernier vers de