Phèdre
En premier lieu, Phèdre est amoureuse d’Hippolyte, mais elle est contre cet amour qu’elle juge immorale et incestueuse. Elle ne veut pas aimer Hippolyte, qui est son beau-fils, mais l’amour est plus fort que sa raison. En effet, Phèdre est contrainte d’aimer Hippolyte malgré le fait qu’elle n’approuve pas cet amour. L’œuvre témoigne de cette réalité dans le passage suivant de la tirade de Phèdre : «Ni du fol amour qui trouble ma raison, ma lâche complaisance ait nourri le poison» (v.675). Cette personnification se traduit par le fait que qu’une «lâche complaisance» ne peut pas nourrir au sens propre «le poison». On veut plutôt dire que, Phèdre, malgré le fait qu’elle aime Hippolyte, ne veut pas que celui-ci croit qu’en se considérant non-coupable de cet amour, elle s’approuve elle-même et que par son lâche contentement, elle aurait nourri le poison qu’est cet amour fou qui trouble sa raison. Ce passage met l’accent sur le fait que Phèdre sait que ce n’est pas saint d’aimer son beau-fils et que cet amour qu’elle désapprouve elle-même, trouble sa raison. Dans ce passage, Phèdre explique que cet amour est insensé et qu’elle a voulue lutter contre celle-ci. L’emploi du mot «complaisance» voulant signifier «plaisir que l’on éprouve à faire qqch en s’y attardant, satisfaction de soi» (dict.), démontre que Phèdre met l’accent sur le fait qu’elle n’a éprouvé aucun plaisir à aimer Hippolyte et qu’elle n’approuve pas cette amour elle-même. Phèdre ce dit non-coupable de cet amour qui est plus fort qu’elle. De plus, l’amour est plus forte que la raison même si Phèdre éprouve une grande honte à aimer Hippolyte et de la haine envers cet amour. On ressentir cette haine et cette honte notamment dans le passage suivant : «Cet aveu si odieux, le crois-tu volontaire?». Cette hyperbole qui se traduit par l’emploi du mot «odieux» odieux voulant dire «qui provoque de la haine, l’indignation, abject, ignoble» (dict.). Cela provoque un