Dans un deuxième temps, le narrateur évoque surtout l’impression que lui inspire le personnage, et son caractère apparent.Le physique du colonel Chabert semble lui indiquer sa personnalité: « l’absence de tout mouvement de corps », « de toute chaleur dans le regard », »une certaine expression de démence », « une douleur profonde »et « une misère ». Chabert apparait comme un homme froid, dépourvu de sentiments tant il est brisé par la vie. Son physique ne trompe pas, son corps trahit cela. Dans un troisième temps, Derville remarque la blessure de Chabert: « son crâne », « son oeil droit ». Cette blessure le rend effrayant et épouvantable. Il est repoussant à tous point de vue. Le narrateur utilise de champ lexical de l’horreur pour décrire cette blessure au crâne: »cette sublime horreur ». Ici on a un oxymore, cette expression étonnante, attire l’attention et le dégout du lecteur. On peut visualiser cicatrice « son crâne horriblement mutilé par une cicatrice transversale, ce crâne fendu était épouvantable à voir ». Ici on une description réaliste. D’un point de vue symbolique , cette blessure n’est pas que physique mais morale. Elle est horrible d’autant plus qu’elle est la cause des malheurs de Chabert et de sa destinée tragique. Donc elle prend une dimension romantique. Tout au long du portrait que dresse Derville du colonel Chabert, il ne cesse d’établir des comparaisons. Par exemple dans ce passage: « Le colonel Chabert était aussi parfaitement immobile que peut l’être une figure en cire de ce cabinet de Curtius où Godeschal avait voulu mener ses camarades ». Ici le narrateur insiste sur le fait que Chabert, ne bouge pas , tel une statue, il n’apparait pas vivant. Il n’a rien d’un humain On peut faire une analogie avec sa situation légal de disparu et mort. Cette description physique et morale insiste sur le caractère inhumain de sa situation. Ce portrait renforce l’idée que Chabert est un être devenu rustre et miséreux d’où le réalisme employé. Mais il