Pierre de ronsard, j'ai l'esprit tout ennuyé
Pierre de Ronsard était surnommé le « prince des poètes ». Il a influencé les écrivains de la Renaissance par son style et la grande variété de son œuvre. Cet écrivain du XVIe siècle est surtout connu pour ses œuvres lyriques. J’ai l’esprit tout ennuyé, parle des nécessités de profiter des bonnes choses de la vie avant que la mort ne vienne. Cette analyse vous démontrera la vision de la mort, de la maladie et des plaisirs de la vie, selon Pierre de Ronsard.
En premier lieu, on retrouve la mort et la maladie comme thème dans plusieurs de ses textes. Pierre de Ronsard, âgé à l’époque où il a écrit cette œuvre, sait que la mort peut arriver n’importe quand. Comme nous pouvons le constater dans le passage suivant : « Ou ce matin ou ce soir, Victime de l’Orque noir ».Dans cette citation, nous pouvons observer une antithèse dans le premier ver et une personnification dans le second. En utilisant cette antithèse « Ou ce matin ou ce soir», il nous fait comprendre que la mort est imprévisible et qu’elle peut arriver à n’importe quel moment. L’usage de la personnification «Victime de l’Orque noir » transforme la mort en un adversaire plus tangible. Nous pouvons aussi observer cela dans la dernière strophe : «Ores que je suis dispos, je veux rire sans repos, de peur que la maladie, un de ces jours ne me die, me happant à l’impourvu». Il veut rire, profiter de la vie avant qu’il ne soit trop tard. Pour Pierre de Ronsard, c’est urgent de profiter de la vie avant qu’il ne soit plus en santé. « De peur que la maladie un de ces jours ne me die», cette personnification de la maladie la classe comme un adversaire, en lui annonçant une mauvaise nouvelle. En donnant une personnalité à la maladie, cela donne une sorte d’autonomie, comme si la maladie était capable de choisir. Bref, la personnification de la mort nous démontre son imprévisibilité et l’importante considération que l’auteur apporte à celle-ci.
En deuxième lieu, Pierre a un désir de profiter des