Pierre et gens
Comment conclure ?
Par le constat que l’énoncé ne pouvait pas être réfuté, que c’est une évidence de la création littéraire : les personnages ne sortent pas uniquement d’un cerveau imaginatif, ils sortent aussi d’un œil observateur. Ensuite, les opinions peuvent diverger, c’est l’affaire de chaque romancier.
Comment exploiter les exemples ?
Ceux du corpus : on peut y prendre des citations, les mots indiquant qu’il s’agit de discours ou de pensée, et on réutilise la question sur corpus.
Ceux étudiés en classe : on peut citer si on a de la mémoire, mais on peut aussi se référer plus vaguement, à condition de pouvoir situer un épisode dans lequel tel ou tel personnage parle, pense, exprime une opinion, ou un passage d’une préface du romancier dans lequel il annonce son projet (Zola, par exemple, ou Hugo). On résume brièvement un épisode, on l’analyse, et on le rattache à un argument théorique, ou à un exemple tiré du corpus.
Ceux qui proviennent de vos lectures et de votre culture personnelles : idem, mais on doit présenter précisément le nom de l’auteur et du roman, et aussi pouvoir nommer les personnages dont on parle.
Cas particulier : les romans policiers modernes, dans lesquels les auteurs ne se contentent pas d’une intrigue complexe ou déraisonnements d’un détective qui débrouille des imbroglios, offrent souvent une vision de la société, par le choix du milieux dans lequel leurs héros évoluent, et la figure du policier à visage humain ou social, la figure du truand qui se prend pour Robin des bois, ou d’autres variantes de personnages bien insérés dans leur société et qui en montrent les défauts, tout cela est utilisable.