pierre et jean
Dans l'extrait de Koestler, le personnage Roubachof affronte la suite de son choix de sortir du parti communiste, en effet la monstruosité des actions de ce parti est décrit avec notamment le champ lexical des blessures physique, le narrateur nous dépeint : « Le corps chaud et vivant du Parti [qui] lui apparaissait couvert de plaies - de plaies pustuleuses, des stigmates ensanglantés ». La description produit un effet de répulsion à la lecture et ainsi dénonce l'horreur que sont devenues les actions du communisme, il se sent démuni, regardant les atrocités de la guerre détruisant cette idée que le personnage pensait si belle. Boris lui, dans l'extrait de Jean-Paul Sartre, est en proie à un choix qui va se démontrer crucial dans la suite des évènements : c'est celui de servir son pays, en toutes occasions, ou de fuir ses responsabilité de citoyen par peur. En effet, la peur est omniprésente dans cet extrait puisque Boris nous dit d'abord : «Ce que j'aurais peur ! », et, à travers un langage familier, ici utilisé pour toucher un plus grand nombre de lecteur et donner du réalisme au texte, le narrateur nous parle de « l'idée de cette frousse gigantesque ». Dans l'extrait tiré du roman de Vassilikos, une fois le personnage principal est confronté à une décision torturante : la recherche de la vérité à tout prix ou la préservation de sa vision de l'homme et de la société. Le juge et indécis, « il ne pouvait quand même pas inculper la société entière, tout un régime ! », il se sent impuissant face à la société et aux agissements de la population et des hauts placés politique, le régime politique est même personnifié, accusé.
Nous avons vu que face à l'importance d'un choix politique ou aux conséquences ici dramatique de ce choix, les personnages des différents extrait sont démunis et seuls. Nous pouvons nous