Pierrot Le Fou Compte Rendu
L’amour passionnant, la violence de trafic d’armes et la liberté—celles-ci entourent le film français, Pierrot le fou (1965), réalisé par Jean-Luc Godard. Inspirée par un roman policier américain de Lionel White, l’histoire se centre sur Ferdinand Griffon (Jean-Paul Belmondo) qui s’échappe de la vie familiale et ainsi de la vie réelle, avec une vieille copine, Marianne (Anna Karina), pour vivre au bord de l’océan méditerrané sans restreints sociales. Ensemble, ils rejettent leurs principes moraux et subits des aventures intéressants afin de survivre et maintenir leur fantaisie puérile.
Tout au long du film, les héros agissent comme narrateurs, souvent faisant référence à d’extraits de poésies, romans ou de livres d’enfants qui sont similaires à leurs expériences. Cette méthode sert à organiser les scènes en chapitres et est symbolique des pensées philosophiques et complexes de Pierrot (c’est ainsi que Marianne nomme Ferdinand). Vers la fin, les différences de personnalités des deux personnages se transforment en conflit lorsqu’ils deviennent confortables dans leur nouvelle vie et les aventures se ralentissent : Ferdinand se perd dans sa littérature, alors que Marianne commence à s’ennuyer. Marianne explique bien ce phénomène lors de son monologue : « Je m’en fiche des livres, des disques, je m’en fiche de tout. Même l’argent. Tout ce que je veux faire moi, c’est vivre. Mais ça, il ne comprendrait jamais. » Après plusieurs tournures d’évènements tragiques, Marianne s’enfuit avec un autre amoureux et l’histoire finit par sa mort et le suicide de Pierrot.
Le film fut accueillit par des critiques qui furent très partagés. Techniquement la composition des cadres confirme l’appréciation d’art et de beauté de Godard, mais les choix stylistiques de montage semblent à la fois paresseux, chaotiques et calculés. Son but était d’interpréter plusieurs genres (comédie, musicale, crime, drame et romance) en un et