Place du plaisir dans les apprentissages en eps
Selon vous, quelle place doit-on donner au plaisir dans les apprentissages des Activités Physiques et Sportives ?
« Comment peut-on avoir du plaisir à apprendre lorsque tout apprentissage est jalonné d’objectifs à atteindre. » Ernest ABBE « De l’éducation, Pamphlet 1 » en effet, comment peut-on apprendre sous risque de contraintes que nous ne pouvons pas surpasser ? L’apprentissage défini par M. REUCHLIN en 1977 évoque une notion de durée : « Il y a apprentissage lorsqu’un organisme, placé plusieurs fois dans la même situation modifie son comportement de façon systématique et durable » est-ce qu’un apprentissage quel qu’il soit se doit d’être forcément réinvestissable, ou l’utilité du court-terme peut-elle permettre une issue possible ? En quoi le plaisir est-il en lien avec l’apprentissage ? Pourquoi ne pas associer les deux et faire d’une condition suffisante une condition nécessaire... Doit-on en tant qu’enseignant placer le plaisir au premier abord ou alors l’utiliser comme solution pour permettre un meilleur transfert des Contenus d’Enseignement ? Malgré cela, le problème du plaisir, reste sans équivoque relié à la notion de motivation. En effet, sans motivation, y a-t-il vraiment un plaisir à faire quelque chose ? Est-ce que la motivation d’accomplissement, de connaissances, sont suffisantes ou doivent-elles suffire pour faire du plaisir un moyen incontournable qui ne peut être dissocié de la pratique des activités Physiques et Sportives. Si l’élève est amotivé par ce qu’il fait, certes la transmission de Savoir n’est pas efficiente, mais s’il ne ressent aucun plaisir comment peut-il apprendre ? Mais est-ce que « apprendre » signifie « maitriser », puisque si l’on se penche sur les différentes évaluations, une évolution quelle qu’elle soit peut tout de suite être positive. L’évaluation sommative serait alors une contrainte à l’apprentissage ou un moyen ? Cela étant, il ne faut pas perdre de vue que