L’émergence de la société féodale n’est-elle pas le fruit de la dislocation de la royauté carolingienne? Sans nul doute, si. À la question de «La place du Roi dans la hiérarchie féodale», une réponse s’impose a priori : En effet, cette forme de société à la tête de laquelle se trouvent principalement des seigneurs, semble s’opposer à la suprématie d’une monarchie. La nouvelle société s’organise sous forme de serments bilatéraux entre souverains et vassaux. Une série d’obligations en découlent, altérant ainsi l’autorité royale. Les fiefs s’échangent contre des services, les souverains s’allient à d’autre souverains plus puissants et ainsi, la seigneurie parait dominer une autorité décentralisée. Une structure parallèle tente de résister ; la monarchie. Mais l’élection à Senlis en 987 du premier roi de la lignée Capétienne, Hugues Capet, sous l’égide de l’Archevêque de Reims Adalbéron, n’est a priori plus qu’une formalité. (.....ELEMENT HISTORIQUES.....) Cependant, la survie, bien qu’exclusivement formelle, de la royauté permet aux nouveaux rois de singulariser leur fonction grâce aux règles mêmes de la structure féodale. Par le truchement d’un pouvoir en apparence obsolète, les rois capétiens sont déterminés à voir leur dynastie perdurer, à reconquérir le regnum et retrouver des prérogatives régaliennes usurpées par les féodaux.
Par quel processus les Rois Capétiens ont-ils réussit à se hisser progressivement au sommet de la hiérarchie féodale?
Nous admettrons dans un premier temps que l’apparente faiblesse de la royauté a servie de tremplin aux Capétiens. Et en second lieu, nous verrons que la royauté s’est largement intégrée à la hiérarchie féodale.

PBM : Comment le roi Capétien restaure la suprématie de son pouvoir pour atteindre le sommet de la pyramide féodale?

Le roi, un acteur féodal.
A. Une compétence territoriale restreinte.
Un roi simple seigneur.
II. L'ascension pyramidale de la puissance royale.
A. Hérédité et élection : vecteur de la