Messieurs les jurés, un homme ici présent a été condamné, et nous sommes tous ici pour juger s’il est coupable ou non de son acte final.
C’est un homme nommé Claude Gueux qui a volé pour pouvoir nourrir sa famille .Cet homme avait pourtant un métier, celui d’ouvrier. Il n’a pas reçu d’éducation néanmoins c’était un homme intelligent, habile, qui ne savait pas lire mais très bien penser. De ce vol, il en tira trois jours de pain et de feu et cinq ans de prison. Arrivé à la prison de Clairvaux, il fût envoyé dans un cachot la nuit, et dans un atelier le jour. Très vite, il se lia d’amitié avec un jeune homme prénommé Albin. Ce dernier ne mangeait seulement la moitié de ses portions alimentaires ce qui permettait à mon client de le nourrir car pour lui, ses portions étaient bien trop insuffisantes. Quand le directeur s’aperçut qu’il devenait trop proche et surtout que Claude Gueux avait plus de pouvoir que lui sur les autres détenus, il décida de séparer les deux amis. A partir de ce moment, un conflit existait entre le directeur et Claude Gueux. Ce dernier a été provoqué par son directeur par jalousie probablement Quand le condamné lui demandait pourquoi avait-il séparait les deux amis, une réponse simple, bien trop simple sortait de sa bouche : « Parce que ». Aucune explication n’est venu jusqu’à lui. Un délai pour lui rendre Albin lui a été donné et ce délai n’a pas été respecté. La sanction est donc tombée. Mon client a assassiné le directeur des ateliers le 4 novembre 1831 et a tenté de se suicider après cet acte alors qu’il était à la fin de sa détention. Mon client s’est sacrifié afin de libérer de ce directeur si injuste les prochains prisonniers qui passeront par cette prison. Ce discours, je le fais afin d’essayer de lui faire éviter la peine de mort. La question est de savoir qui est vraiment le coupable ? Est-ce la société qui l’a poussé à commettre ces crimes ? Est-ce le directeur des ateliers qui est coupable de son propre assassinat ?
Si mon client