Dans notre société actuelle, la participation active dans la sphère politique ne rassemble que quelques personnes parmi tant d’autres. Ainsi, ce n’est qu’un petit nombre de gens qui entretiennent les multiples formes gouvernementales, puisque ce n’est qu’une minorité de citoyens qui s’impliquent activement dans la politique. Dans ces prochaines pages, il sera donc question d’aborder le sujet de l’engagement politique (soit l’engagement militant ou les métiers liés à la politique) ainsi que les raisons pour laquelle ce phénomène ne concerne qu’une minorité de personnes. La troisième raison, une raison plutôt individuelle, se base sur la théorie du «choix rationnel», où les individus ne militent pas. Ceci est tout à fait normal, selon ses théoriciens. L’engagement en politique, de façon individuelle, est trop coûteux et n’apporte pas grand-chose à la personne elle-même.

Voilà donc les trois raisons principales pour lesquelles on constate qu’il y a très peu de gens qui sont engagés dans la politique. Lorsqu’on aborde le sujet d’engagement politique pour des partis politiques, on constate que ce phénomène ne touche qu’entre 1 et 5% de la population en Occident. (UA7) Beaucoup de citoyens se disent prêts à investir leur temps et leur argent dans les sondages d’opinion recensés, mais ce n’est que quelques personnes qui le font vraiment. Par contre, au Canada, une personne sur deux participe réellement à des organismes communautaires, ce qui est quand même énorme.

Florence Passy aborde deux définitions de l’engagement militaire. Il y a d’abord l’approche culturaliste ainsi que l’approche politologique. (Passy, 1998, 5) De plus, elle cite Alberto Melucci (1989, 1996), qui énonce trois particularités des mouvements sociaux. Premièrement, il y a la solidarité dans un mouvement. Ainsi, les membres qui participent à un tel mouvement veulent tous le même but et agissent tous souvent dans le même sens pour atteindre ce but. Ils sont donc solidaires, puisqu’ils créent un