Plan détaillé du début du chapitre 4 de l'etranger
1) L’érotisme de la scène :l’idyllisme d’une île déserte
La scène qui ouvre ce chapitre IV est placée sous le signe de l’érotisme. Meursault et Marie se rendent sur une plage déserte où il semble n’y avoir qu’eux. D’une simple envie de baignade, la nature environnante et l’attirance de ces deux l’un envers l’autre prépare une scène toute sensuelle.
a- Un décor érogène :
Le cadre spatio-temporel est paradisiaque et tout semble ainsi réunis pour favoriser la naissance du désir.
D’abord, la scène se déroule un « samedi » : « Hier c’était samedi », jour vacant pour Meursault qui se sent libéré de ses obligations professionnelles.
Ensuite d’un point de vue du lieu géographique de la plage, nous pouvons dire que celui-ci offre un décor parfait aux deux amants.
Il en va de même pour les expressions temporelles. Les compléments circonstanciels de temps dénotent de l’écoulement vague du temps.
Enfin, notons la place privilégiée laissée à la nature.
La juste mesure à l’échelle des degrés de chaleur appelle un sentiment de plénitude.
b- Marie, une tentation irrésistible :
Le désir de posséder Marie s’impose d’emblée et avant même le départ à la plage.
La conjonction de subordination « parce que » désigne en premier lieu la tenue vestimentaire de Marie comme la cause initiale à l’attirance physique qu’il ressent.
En outre, dans son comportement, Marie est sexuellement provocante.
Enfin, on peut noter que c’est elle qui prend systématiquement l’initiative des jeux érotiques et du contact physique, Meursault, lui, étant dans un état de passivité.
2) La sensualité comme antidote à l’absurde
a- Les noces avec le monde :
La ponctuation des phrases construites de manière parataxique montre clairement une volonté d’appartenir à la nature, de ne faire qu’un avec elle.
Ensuite, Meursault utilise des termes qui connotent une