Jean Racine (1639-1699) est un dramaturge et un poète français. C'est un des plus grands représentants de la tragédie de la période classique, un courant littéraire du 17ieme siècle. Parmi ses oeuvres les plus célèbres, on retrouve Alexandre le Grand, Iphigénie, Bérénice ou encore Andromaque. C'est cette derenière, paru une première fois en 1667 et modifiée et rejouée en 1676 qui lui assure définitivement sa réputation. Dans cette dernière scène d'Andromaque que nous allons étudier, Oreste vient de tuer Pyrrhus sous l'ordre d'Hermione qui l'en blâme pour ensuite se donner la mort. Suite à cet événement Oreste se lamente sur son sort funeste. Aussi, devons-nous nous demander, en quoi le sort d'Oreste permet-il un tel dénouement ? Il nous semble donc intéressant d'examiner comment Oreste sombre-t-il dans la folie et dans quelle mesure cette folie a été provoquée par la fatalité. I) De la mélancolie à la folie
1.La mélancolie
On remarque d'abord un champs lexical du malheur et de la souffrance pronocé "malheur" vers 1613 et 1619, "misère" vers 1617. Hyperboles "au comble des douleurs" vers 1616 et "pour être du malheur un modèle accompli" vers 1619
On constate également qu'Oreste, dépressif, pense à se donner la mort "je ne puis plus survivre" vers 1598
De plus, il n'écoute plus Pylade, c'est un dialogue de sourds
En en conclut que la mélancolie est du à l'échcec des deux ambassades qu'il menait : il n'a pu répondre à la demande des Grecs sans pour autant obtenir le coeur d'Hermione
L'utilisation du registre pathétique montre la dépression d'Oreste. D'ailleurs, cet état qui le caractérise s'accentue à cause de ses remords et se mue en folie. C'est l'hybris mélancolique.
2.La folie
Oreste a des hallucinations. En effet, il apperçoit des "ruisseaux de sang" qui "coulent autour de lui" vers 1628, "dans leur saug, dans le mien, il faut que je me noie" vers 1622 métaphore sur la quantité de sang versé. Oreste croit voir Pyrrhus revenir pour le hanter, vers