Plan détaillé oraison funèbre de périclès
Thucydide (460-400 avant J.-C) est un citoyen athénien qui occupe une place unique parmi les historiens, il est important car il est le premier à se défaire du récit mythique pour s'attacher seulement au fait et à la réalité, de plus, il raconte une guerre qu'il a vécu, donc contemporain des faits au sein de sa seule œuvre, La Guerre du Péloponnèse. Car ce dernier y a participé, apparenté à une famille noble d'Athènes, on lui donna un commandement, ce fut un échec à Amphipolis en 424 avant J.-C, lui valut d'être exilé, il en profita alors de son temps pour s'acquérir de sa tâche d'historien et pouvoir voyager dans les deux camps pour recueillir le plus d'information, ce qui nous laisse à penser qu'il est une source que l'on qualifiera de relativement fiable pour cette époque. Cet affrontement qui opposa de 431 à 404 avant J.-C, les deux grandes cités grecques alors à leur apogée : Spartes qui avait la direction de la ligue du Péloponnèse et Athènes dont l'Empire né au lendemain des guerres médiques, n'avait cessé de croître et jouissait sous l'impulsion de Périclès (qui était un stratège, orateur et homme d’État Athénien durant l'âge d'or de cette cité) d'un prestige rayonnant dont nous avons encore le témoignage aujourd'hui les monuments de l'Acropole.
Le document étudié ici est donc « L’Oraison funèbre » qui est un discours prononcé en l'honneur d'une ou plusieurs personnes mortes celui ci prononcée par Périclès , rapporté par Thucydide plus précisément les chapitres 34, 37, 40 et 41 du Livre II dans lesquels le premier fait en réalité l'éloge de la démocratie athénienne. Il est important de ce demander quelles sont les raisons qui poussent alors Périclès sous couvert d'une oraison funèbre à faire l'apologie de la démocratie athénienne ?
Dans un premier temps nous verrons que pour Périclès, Athènes est un modèle pour le reste de la Grèce, puis nous regarderons pourquoi selon lui cette guerre