Plan détaillé
a. Une structure très détaillée.
Les strophes 3 à 6 constituent le déploiement des images et sensations rattachés au cheveux encadré par une construction circulaire avec « laisse-moi » et « souvenir » les strophes 1 et 7 quoi). L’importance des anaphores, reprises et variations dans tout le poème, du rythme ternaire : 3 strophes commencent pareils « Dans l’océan de ta chevelure », « dans les caresses... », « dans l’ardent foyer de te .... »
C°/ Le texte constitue un ensemble assez bref, clôt sur lui-même comme un sonnet.
b. L’importance du rythme et des sonorités dans la phrase.
Dans la sixième strophe on retrouve ce rythme ternaire dans la phrase elle-même : « dans l’ardent de ta chevelure ; dans la nuit de ta chevelure ; sur les rivages duvetés de ta chevelure ».
Les effets de rythmes présents dès le début du texte : -répétition de « longtemps » (l. 1) -succession de comparaisons (l. 2 - 3) « comme un homme... » / « comme un mouchoir... » -pareil avec la deuxième strophe : « tout ce que ... » qui apparaît 3 fois. -pareil² avec la troisième strophe : « Tes cheveux contiennent... » / « Ils contiennent.... » -l’accumulation de CC de lieu : « où l’espace... » / « où l’atmosphère... » -répétitions d’adverbe : « plus bleu et plus profond... » (l.10) -multiplication des compléments d’agents : « par les fruits, par les feuilles et par la peau humaine... » (l.11)
C°/ Cela donne l’impression que la rêverie est en expansion, qu’elle se déploie de plus en plus à partir de ses cheveux. Les allitérations et assonances attirent l’attention su le caractère poétique du langage. (genre « langueur des longues heures » (l.16 17) qui mime la lenteur du temps qui s’écoule.
c. Un langage métaphorique qui justifie le titre
Après les comparaisons de la première strophe, Beaubeau développe ses métaphores à partir de la strophe 3 comme on ouvre un éventail, t’vois