Plan explication vallès (lecture de robinson)
Un récit autobiographique
Valeur documentaire : vie en internat, argot de collégien, éducation sévère, rapports de Vallès à ses parents
L'autorité tournée en dérision : le pion, figure clownesque (chute, taille, faiblesse physique, voir modalisation « petit », « pauvre homme »), inspire le rire et la pitié/sympathie. Lui aussi, figure aliénée (alcoolique honteux, vit modestement au collège, « doit rejoindre sa section ») dans un système dont il n'est qu'un pion.
Une réflexion sur le pouvoir de la lecture et de l'écriture
La mise en scène de la découverte du plaisir littéraire : symboliquement, passe par la recherche, l'effort, et même la violence/souffrance physique (casse un pupitre, courbature, faim, etc).
En contrepartie, oubli du temps (rupture dans le fil du récit), exaltation, et abolition de la frontière réel/imaginaire : voir les passages où a lieu la mise en parallèle des deux mondes.
Vallès joue avec le lecteur : il crée le suspense (« Est-ce Vendredi? Sont-ce des sauvages? »), joue sur l'intertextualité (en partant du principe que tout le monde connaît Robinson), et sur les codes du récit : « Ô ma mère, ma mère », emphase puis retour à la réalité : « pour faire comme dans les livres » marque la frontière entre réel et imaginaire. On voit à ce moment-là Vallès écrivain, et non plus lecteur.
Etre attentif à : première personne, changement de rythme des phrases (longues brèves), phrases nominales (le style hâché et gouailleur de Vallès), les interrogatives et exclamatives, qui impliquent le lecteur, les sonorités (« une cabine ou une cabane »), humour (les rats, la périphrase du pion pour désigner