Philosophie
Peut-on à la fois obéir et être libre à la fois ?
I) La liberté au sens courant opposée à l’obéissance
Rabelais le dit lui-même dans son abbaye de Thélème où la liberté est le maître mot : « fais ce que voudras ». Chaque individu présent dans cette abbaye jouit d’une liberté sans limite et profite ainsi de la vie jusqu’à sa mort. La liberté au sens courant est donc l’absence de contrainte. Comme le pense la plupart des personnes, ma liberté se trouve dans mes rêves là où je n’ai aucune limite dans mes actes. L’obéissance est donc une contrainte fondamentale à la réalisation de tous nos désirs. On y est contraints et on ne peut donc s’épanouir pleinement. On arrive à une opposition fondamentale entre les lois (civiles, morales et naturelles) et ce qu’on appelle la liberté au sens commun.

L’Etat représentant des lois est pourtant un pilier de notre pays car sans lui, la liberté de certains pourrait entraver celle des autres (tueurs, malades mentaux agressifs). Il y a donc une question qui apparaît : les lois sont-elles donc un obstacle à la liberté ?

II) Conciliation possible entre la loi et la liberté
Il y pourtant des contre-exemples qui prouvent la coexistence possible de l’ordre et de la liberté. Du point de vue civil, l’Etat conditionne la liberté par ses lois. En effet, il permet le respect de chacun et donc de préserver la liberté de chaque individu. Du point de vue naturel, certes on ne peut s’y soustraire mais l’histoire à montrer que plus l’homme a appris des choses sur la nature, plus il a réussi, par des techniques, les utiliser à profit (médecine). Enfin du point de vue moral, de nombreux intellectuels l’ont avancé : nos désirs ne représentent pas forcément notre bonheur et donc notre