Plan méditations métaphysiques
Plan général des Méditations.
« Les six Méditations cartésiennes semblent constituer une sphère accomplie où les trois premières et les trois dernières s’opposent comme deux hémisphères que sépare l’équateur de la véracité divine »[1].
Première méditation :
Déploiement du doute. Double utilité : libérer l’esprit des sens et parvenir à la découverte d’une certitude indubitable. La première méditation est structurée par la progression du doute : révocation en doute des croyances fondées sur les sens, des évidences sensibles, des vérités mathématiques. Cette progression s’appuie sur 4 raisons de douter : faillibilité des sens, impossibilité de distinguer le rêve et la veille, ignorance relative à l’origine de notre être et hypothèse du malin génie.
Seconde méditation :
a) Découverte d’une première vérité indubitable : le cogito.
b) La nature de l’esprit humain : une chose pensante (res cogitans).
c) C’est par « une inspection de l’esprit » et non grâce aux sens et à l’imagination que nous pouvons avoir des idées claires et distinctes des corps. L’esprit est plus aisé à connaître que le corps.
Cependant, à ce stade de l’exposé, on n’est pas assuré que toute idée claire et distincte est nécessairement vraie. Le doute métaphysique reposant sur l’hypothèse du malin génie reste de mise. Comment parvenir à s’assurer que le passage de l’évidence subjective (suscitée par l’idée claire et distincte) à la vérité objective est permis ?
Troisième méditation :
Preuves de l’existence de Dieu par les effets. L’existence de Dieu est une condition nécessaire de la possibilité d’un discours vrai dans la mesure où elle est une réfutation de l’argument métaphysique du malin génie. La preuve de son existence est en même temps une démonstration de sa perfection. Et, si Dieu est parfait, il ne peut pas passer son temps à me tromper. Ainsi, la preuve de Dieu par les effets qui intervient dans la troisième méditation permet à