La Première guerre mondiale
En 1914, lorsqu’éclate la guerre, la compagnie se lance dans la production de munitions et d’avions militaires avec Caudron à qui il fournit des moteurs. Les taxis de la Marne qui transportèrent au front la garnison de Paris en septembre 1914 étaient majoritairement d'origine Renault. Plus tard, Renault se lance dans les chars légers avec son Renault FT-17. En 1918, Renault est devenu le premier manufacturier privé de France et il fut honoré par les Alliés pour sa contribution à l’effort de guerre
Cela a permis à l’entreprise d’imaginer que sa production peut se diversifier, ce que nous allons voir maintenant.
L’entre-deux guerres
L’entre deux guerres chez Renault est marqué par une forte diversification de l’offre. Louis Renault se lance dans la machinerie agricole et industrielle. Cependant, la compagnie a de plus en plus de difficultés dans sa production automobile car les compétiteurs ont introduit de petits véhicules à faible coût que tout le monde peut acheter. Pendant les années 1920 et 1930, la concurrence avec Citroën est particulièrement intense. Renault doit donc sortir ses propres véhicules au moment où il rencontre des problèmes avec le marché financier et ses employés. Renault doit également former un réseau de distribution et en 1920, la compagnie s’associe avec Gustave Gueudet, un entrepreneur du nord de la France, pour fonder les premiers concessionnaires.
Renault, pour contrer les offensives de Citroën, élargi donc sa gamme de produits. Les modèles de Renault vont désormais des petites automobiles aux poids-lourds.
L'usine de Boulogne-Billancourt ouvre en 1929. Elle devient rapidement un bastion de la CGT et du Parti Communiste, en particulier à l'occasion de la grève de 1936 qui permet aux ouvriers d'obtenir pour la première fois des congés payés. Cela obligea donc Renault à remodeler son système de gestion du temps de travail, notamment pour le remplacement des salariés partis en congés.
Comme autre