Suite à votre demande, je vous fais parvenir un plan d'action pour contrer les changements climatiques. Mes recherches m'ont poussé à vous parler du traitement des biogaz. Cette alternative est un moyen efficace afin de contribuer positivement dans cette lutte aux gaz à effet de serre. Les déchets organiques qui produisent ces gaz proviennent de plusieurs endroits comme les élevages, les produits ménagers, les eaux usées, ordures ménagères et différentes sortes d'usine. Cela répond donc au problème que ces détritus entraînent en plus d'offrir plusieurs débouchées de réutilisation. Le principal gaz qui compose les biogaz est le méthane. Il est 21 fois plus dommageable que le dioxyde de carbone sur le plan de l'effet de serre. La captation de ces gaz permet de diminuer l'émission de GES mais offre aussi un potentiel énergétique important.

1. Le fonctionnement

Le principe de l'utilisation a été développé dans différents pays et entreprises de diverses façons. Celui qui est le plus polyvalent et qui s'applique le mieux à notre situation canadienne est le digesteur anaérobie. Il peut être utilisé à plusieurs échelles. Soit dans une petite ferme ou de façon industrielle. Le fonctionnement de ces digesteurs est assez simple. Premièrement, on recueille la matière organique et une fois placée dans un contenant, elle fermente. Vous pouvez retrouver dans la première annexe une représentation schématique du principe de fonctionnement d'un digesteur provenant du GNIS[1].
Les déchets organiques sont amassés dans un contenant appelé fermenteur. À l'intérieur, il y a un mécanisme qui mélange les substances afin qu'il ne se produise pas de sédimentation. Une fois que les biogaz sont formés. Les boues restantes appelées aussi digestat peuvent être utilisé comme engrais naturel. Le méthane, quant à lui, est recueillit dans le but de produire de l'électricité ou de la chaleur. Pour produire de l'électricité, le méthane va passer dans un alternateur pour ensuite être raccordé