Plan "ô beaux yeux bruns" de louise labé
La Renaissance, période historique du XVI° siècle, assiste à un grand développement du genre poétique qui en devient la référence de l’époque. La poésie de cette époque s’inspire de deux axes. D’une part le lyrisme de l’Antiquité avec la Pléiade, groupe de sept poètes dont Ronsard et Du Bellay, faisant référence à un groupe de sept poètes d’Alexandrie. D’autre part, la poésie Italienne, surtout celle de Pétrarque. Ainsi, les poèmes lyriques étaient à l’origine déclamés avec la lyre et l’on retrouve ceci dans la musicalité et le rythme des sonnets de la Renaissance. Le lyrisme est d’ailleurs un registre, celui de l’expression des sentiments, de l’élégie, du tournant amoureux. Plusieurs poètes utilise ce genre dont Louise Labé, poétesse ayant appartenue à l’Ecole de Lyon et surnommée la belle cordière. C’est une grande féministe engagée qui est folle amoureuse d’Olivier de Magny, mais son amour n’est pas réciproque. On retrouve ainsi sa peine amoureuse dans ses nombreux sonnets. Ainsi l’on se demandera en quoi la forme contraignante du sonnet s’accommode à l’expression personnelle du sentiment amoureux.
I. LOUISE LABE PROPOSE UN POEME DU DESIR AMOUREUX…
A. LOUISE LABE EST FORTEMENT IMPLIQUE DANS LA POEME…
Absence de pp. Sujet + Métonymie « Mon cœur tâtant » + pp. Complément à la 1°P + Métonymie « Luth plaintif » + Anaphore « O » ( A travers un renversement des codes amoureux, ici c’est la femme qui s’exprime, Louise Labé s’implique fortement dans ce poème, mais reste néanmoins passive et soumise face au désir.
B. … ET S’ADRESSE A UNE PERSONNE EN PARTICULIER DEVENANT OBJET DU DESIR.
Synecdoque « O beaux yeux bruns » + Pronom 2°P + CL du touche et du corps + Elégie par les jeux d’opposition + Accumulation gradante « O beaux yeux bruns, O regards détournés » ( L’objet du désir est paru comme une parole universelle, mais ce poème est une adresse