Plantes robots
C’est au cours de la conférence Living Machines qui a eu lieu à Londres entre le 29 juillet et le 2 août 2013, que l’équipe italienne a pu montrer ses travaux. Living Machines est un évènement international rassemblant tous les acteurs de la recherche sur les nouvelles technologies au carrefour entre la biologie, le biomimétisme et les systèmes artificiels.
L’invention de l’équipe de l’IIT de Gènes, dirigée par Barbara Mazzolai, serait capable d’imiter le comportement d’une plante. L’organisme robotique est équipé de capteurs souples adaptés à un environnement terreux, de racines capables de pousser sous terre et d’un mécanisme pour réduire le frottement de ces dernières lors de leur pénétration dans le sol. Le système artificiel pourra détecter la gravité, la présence d’eau et de sels minéraux, la température, les nitrates, phosphates et le pH du sol.
La difficulté de la démarche est la modélisation de la racine qui pousse. En effet, celle-ci a tendance à se recourber sur elle-même tout en augmentant sa taille et en créant de nouvelles cellules. Puis, elle réagit aux différents stimuli qu’elle reçoit en leur donnant des ordres de priorité qui ne sont pas encore tout à fait clairs pour la communauté scientifique.
Les différentes expériences de l’équipe italienne pourraient permettre de mieux comprendre le fonctionnement des racines réelles. En outre, l’équipe cherche à expliquer comment les racines interagissent et se coordonnent entre elles : « Nos découvertes pourraient lancer une nouvelle forme d’intelligence en essaim« , rapporte Barbara Mazzolai à la revue New Scientist.
Si les travaux sont concluants, cette plante artificielle pourrait déboucher sur des robots plus économes en énergie, capables de s’adapter à