PLATON, La République, livre V, 451b à 457c

1) La femme, en Grèce, n’est qu’une éternelle mineure, elle reste toute sa vie sous la dépendance d'un maître qui peut être son père, son époux ou un homme de sa famille. Dès leur enfance, on note une différence entre fille et garçon car les filles elles n’apprennent que les travaux ménagers, et quelques rudiments de calcul, le tissage, l’éducation des enfants, savoir tenir une maison alors que les garçons, eux, pratiques des sports, apprennent la lecture, la musique, l’art, les mathématiques, la philosophie afin de faire d’eux des hommes de tête, des hommes qui participeraient, ou dirigeraient la vie politique de leur cité. Les femmes elles étaient donc exclues officiellement de toute participation à la vie politique de la cité, du débat public comme de l’exercice de fonctions politiques ou de la défense de la cité.
Elles sont donc complètement exclues de la vie de la cité et confinées à l'intérieur de la maison. L'idée d'une « nature » différente chez l'homme et la femme permet d'ailleurs de justifier la stricte séparation des rôles attribués à chacun.
Les femmes sont donc destinées uniquement au mariage, a procréer et à éduquer ses enfants, a tenir sa maison en ordre, a préparer les repas et à satisfaire son mari tout en ne contribuant en rien a la vie politique et a l’activité de sa cité.

2) Après avoir longuement définie la place des hommes au sein de la société, Socrate et Glaucon trouve nécessaire de définir la place féminine dans la société car si tout homme est apte a une activité doit mettre ses qualités au profit de la société, les femmes elles ne sont que mère au foyer. Socrate et Glaucon se pose une question qui demande beaucoup de réflexion : quelle est la fonction des femmes au sein de la société ?

3) Afin de définir la place que doit occuper les femmes dans la société grecque, Socrate commence par comparer le statut des hommes et celui des femmes. Mais en suite, Socrate décide de parler