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L'ATHÉNIEN Arrêtons donc là notre discussion sur ce point. Passons à celui qui, tout en croyant qu'il y a des dieux, est persuadé qu'ils ne s'occupent pas des affaires humaines et instruisons-le.Excellent homme, lui dirons-nous, si tu crois qu'il y a des dieux, c'est sans cloute qu'une sorte d'affinité entre leur nature et la tienne te porte à les honorer et à croire à leur existence. Mais envoyant prospérer des particuliers et des hommes publics méchants et injustes, qui en réalité ne sont pas heureux, mais que l'on croit, à tort, au comble du bonheur, tu te jettes dans l'impiété, parceque les poètes et toutes sortes de gens les vantent mal à propos dans leurs discours. Il se peut aussi qu'ayant vu des impies parvenir au terme de la vieillesse ne laissant derrière eux les enfants deleurs enfants élevés aux plus grands honneurs, tu te sentes à présent troublé de tous ces désordres, ou peut-être encore parce que tu auras appris par ouï dire, ou que le hasard t'aura fait voir de tespropres yeux un grand nombre d'actions impies et terribles qui ont servi de degrés à certains hommes pour s'élever d'une basse condition à la tyrannie et aux plus hautes dignités. C'est pour toutesces raisons, je le vois, que ne voulant pas, à cause de ta parenté avec les dieux, les accuser d'être les auteurs de ces désordres, mais poussé par de faux raisonnements et ne pouvant t'en prendre auxdieux, tu en es venu maintenant à ce point de croire qu'ils existent, mais qu'ils dédaignent les affaires humaines et ne s'y intéressent pas. Aussi pour que ton opinion présente ne vienne pasaugmenter ta disposition à l'impiété, nous allons, si nous en sommes capables, essayer d'en conjurer pour ainsi dire les approches, en rattachant la discussion qui va suivre à celle que nous avons achevée,lorsque nous nous sommes adressés d'abord à celui qui niait absolument l'existence des dieux. Nous allons à présent la diriger contre ce jeune homme. Quant à vous, Clinias et Mégillos, chargez-vous...
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...Maintenant, considère ce point : lequel de ces deux buts se propose la peinture relativement à chaque objet : est-ce de représenter ce qui est tel qu'il est, ou ce qui paraît, tel qu'il paraît ? Est-elle l'imitation de l'apparence ou de la réalité ?
De l'apparence.
L'imitation est donc loin du vrai, et si elle façonne tous les objets, c'est, semble-t-il, parce qu'elle ne touche qu'à une petite partie de chacun, laquelle n'est d'ailleurs qu'un simulacre (eidôlon)...
Lorsque quelqu'un vient...
...Commentaire de texte : Platon, Idéal Politique des Lois
Introduction
La pensée platonicienne a beaucoup évolué entre les débuts et la fin de la réflexion de Platon. Ses premiers écrits s’intéressent principalement aux idéaux politiques influencés par la pensée socratique. Par la suite, ce dernier s’est émancipé en approfondissant ses écrits. C’est pourquoi, Platon revient sur la philosophie développée précédemment dans sa dernière...
...Platon
" Les hommes doivent necessairement établir des lois et vivre selon des lois, sous peine de ne différer en aucun point des bêtes les plus totalement sauvages. La raison en est qu'aucune nature d'homme ne naît assez douée pour à la fois savoir ce qui lui est le plus profitable à la vie humaine en cité et, le sachant, pouvoir toujours et vouloir toujours faire ce qui est le meilleur. La première vérité difficile à connaitre est, en effet, que...
...séjour. C'est ici que nous tendons tous; ici est notre dernière demeure; c'est vous qui régnez le plus longtemps sur le genre humain. Elle aussi, quand, mûre pour la tombe, elle aura accompli une existence d'une juste mesure, elle sera soumise à vos lois; je ne demande pas un don, mais un usufruit. Si les destins me refusent cette faveur pour mon épouse, je suis résolu à ne point revenir sur mes pas; réjouissez-vous de nous voir succomber tous les deux. "
Tandis qu'il...
..."La République" de Platon - livre IV
Commentaire de Texte № 5537
Philosophie
Commentaire de texte philosophique visant à mettre en évidence à la fois la singularité et l'importance de la vertu de tempérance dans "La République" de Platon.
2470 mots (approximativement 6.2 pages) | 0 sources | 2007
Résumé:
Le passage étudié est extrait du livre IV de "La République" de Platon (430e-431b). Il traite de la tempérance,...
...PLATON
OEUVRES COMPLÈTES
LA RÉPUBLIOUE
LIVRE VII
514 Maintenant, repris-je, représente-toi de la façon
que 514a voici l'état de notre nature relativement à
l'instruction et à l'ignorance. Figure-toi des hommes dans
une demeure souterraine, en forme de caverne, ayant sur
toute sa largeur une entrée ouverte à la lumière; ces
hommes sont là depuis leur enfance, les jambes et le cou
enchaînés, de sorte qu'ils ne peuvent bouger ni voir ailleurs
que 514b devant eux, la...
...Les lois s'adressent ici à Socrate pour lui demander de leur obéir, quoiqu'il puisse lui en coûter.
L 'individu est en effet toujours redevable à l'égard de la communauté, et donc des lois, qui lui ont assuré le statut de citoyen libre:
"Considère donc, Socrate, [les lois] pourraient-elles ajouter, si nous n'avons pas raison de dire qu'il est injuste d'entreprendre de nous traiter comme tu projettes de le faire'. Nous qui t'avons mis...
...Platon, La République, livre VII 518b-d
(Socrate) : « il faut donc, repris-je, si tout cela est vrai, en tirer la conclusion que voici : c’est que l’éducation n’est point ce que certains prétendent qu’elle est ; ils prétendent en effet mettre la science dans l’âme, où elle n’est pas, comme on mettrait la vue dans des yeux aveugles.
Ils le prétendent en effet, dit-il.
Or, dis-je, le discours présent fait voir que toute âme a en elle cette faculté d’apprendre et...