Le plein emploi

Avec pas moins de trois millions d'emplois créés l'an dernier, les États-Unis sont désormais proche du plein emploi. Un tour de force réalisé au détriment de la sécurité de l'emploi à l'européenne, mais dont on devrait probablement s'inspirer en partie pour sortir de la crise.

Problématique : Le plein emploi en France est il possible ?

I) Le plein emploi possible en France oui car ?

a) Accroître la productivité tout en réduisant son coût.

Au regard de la faible productivité des actifs inemployés, une première action devrait porter sur le coût de travail afin de revenir au calcul entre productivité marginal et coût marginal. Les axes privilégiés tournent aujourd'hui autour de la déréglementation du marché du travail : réductions des cotisations sociales, individualisation des salaires, plus grandes souplesse dans les procédures de licenciement... Les coûts directs et indirects de l'emploi diminuerait ce qui l'embauche d'actifs ayant une faible productivité.
Deux problèmes ce poses alors. Le premier est d'ordre financier : l’allégement des cotisations sociales nécessiterait de trouver d'autres sources financières pour équilibrer les comptes sociaux. En second lieu, même a un coup très faible, des actifs a faible productivité ne peuvent s’insérer efficacement sur le marché du travail. En effet l’économie de la connaissance exige des salaries de plus en plus compétents.
Il faut donc envisager d’accroître la productivité par une amélioration de la formation initiale mais également par des programmes de formations continue adaptés aux exigences des entreprises.
Ainsi en jouant sur le coup de la productivité mais plus sûrement sur la productivité elle même, il est possible d'envisager des solutions pour mettre fin au cercle vicieux taux de chomage-gains de productivité.
Au final il apparaît que les liens entre la productivité et l'emploi sont plus que complexe car ils font apparaître le problème du sous-emploi.

b) L'état met en œuvre