Pluie de ronsard
La poète contemple la pluie derrière une fenêtre et son regard est mobile : il observe la pluie dans la cours (l1) →vue d'ensemble. Puis son regard se fixe sur différents objets sur lesquels la pluie retentit : les murs (l.6), les accoudoirs de la fenêtre (l.9), la surface d'un toit de zinc (l.11) et la gouttière (l.14). Cela permet de saisir la diversité du phénomène → vision fragmentaire. Cette vision fragmentaire est aussi permise grâce à des connecteurs spatio-temporels : ici, là, ailleurs (l.7-8). Il décrit aussi la multiplicité des gouttes, qui nous fait penser à la peinture cubiste. Ponge décompose la pluie à l'aide d'un lexique particulier et de figures de styles différentes : les comparaisons (l.7 il la compare au blé) suggèrent les différentes formes prises par les gouttes de la pluie. Il la compare aussi à un mécanisme, ce qui montre bien la complexité de la pluie. Il y a une antithèse : les gouttes produisent des mouvements contraires (ls.9-10, et 14-15) ; on a la gouttière. Il y aussi des périphrases « c'est un fin rideau » (l.2). C'est donc une périphrase qui traduit l'activité protéiforme (qui change de forme) de la pluie. La chute des atomes dans la physique épicurienne. La polysémie désigne aussi bien la pluie que l'empressement à agir (plusieurs sens). Tous ces procédés soulignent la variété du phénomène. Le premier paragraphe est subjectif, l'observation est personnelle. Puis les trois derniers paragraphes sont plus explicatifs, le discours est presque scientifique : -dans un premier temps le poète dit « je » ;