Poeme machin
Nicolas Boileau est né le 1er novembre 1636 à Paris. Dès son jeune âge, il est destiné au droit (père greffier au parlement de Paris). Il est de santé fragile mais toutes les maladies qui le frappent ne le retardent aucunement dans ses études, il fait des études de théologie à la Sorbonne, mais elles ne sont pas brillantes. Il a une passion véritable pour la poésie antique. À la mort de son père en 1657, il hérite de sa fortune, cela permet à Nicolas Boileau de vivre modestement en consacrant entièrement sa vie à la littérature. Les premiers écrits importants de Boileau sont les Satires (1660–1668), dans ces écrits il critique beaucoup les contemporains mais à l'inverse admire Molière, Racine et Jean de la Fontaine. En 1684, il est élu à l'académie française. Il meurt à Paris en mars 1711.
Son poème :
Air
Voici les lieux charmants où mon âme ravie
Passait à contempler Silvie
Les tranquilles moments si doucement perdus.
Que je l'aimais alors ! Que je la trouvais belle !
Mon coeur, vous soupirez au nom de l'Infidèle :
Avez-vous oublié que vous ne l'aimez plus ?
C'est ici que souvent, errant dans les prairies,
Ma main, des fleurs les plus chéries
Lui faisait des présents si tendrement reçus.
Que je l'aimais alors ! Que je la trouvais belle !
Mon coeur, vous soupirez au nom de l'infidèle :
Avez-vous oublié que vous ne l'aimez plus ?
Nicolas Boileau
Mon avis sur le poème :
j'ai choisi ce poème car il est dans le même état d'esprit que celui de François de Malherbe : il parle d'admiration pour une certaine Silvie, j'ai bien aimé ce poème car il a aussi une forme musical : à la fin de chacun des deux sizains, les trois derniers vers sont répétés comme le refrain d'une chanson.
Il y a aussi un air de nostalgie, il parle d'un amour perdu et utilise des verbes à l'imparfait pour parler de leur amour dans le passé, il demande à son cœur « Avez-vous oublié que vous ne l'aimez plus ? » comme si lui et son cœur étaient