Poeme sur la mort de marie
En sa belle jeunesse, en sa première fleur
Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur,
Quand l’Aube de ses pleurs au point du jour l’arrose :
La grâce dans sa feuille, et l’amour se repose,
Embaumant les jardins et les arbres d’odeur :
Mais battue ou de pluie, ou d’excessive ardeur,
Languissante elle meurt feuille à feuille déclose :
Ainsi en ta première et jeune nouveauté,
Quand la terre et le ciel honoraient ta beauté,
La Parque t’a tuée, et cendre tu reposes.
Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs,
Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs,
Afin que vif, et mort, ton corps ne soit que roses. {text:soft-page-break} Séquence 2, Poésie Texte principale 1 RONSARD « Sur la mort de marie » (1578) Sonnet CVII Thème : Ronsard fait un hommage à une femme aimée et décédée Forme : I - UN POEME DE DEUIL la mort ignorée Le 1er quatrain est empli d'insouciance : jeunesse, beauté et description d’un jardin. {text:list-header} {text:list-item} le texte bascule au vers 7, autour du mot " mais ". Toutes les images de beauté s'effondrent. II - La transfiguration de la mort Le symbolisme des offrandes à " larmes et pleurs " remplacées par " lait et fleurs " La chute du poème La mort est mise à part, entre