Je suis fascinée par la performance des acteurs qui récitent leurs répliques en y mettant un maximum d’émotions et sans ne jamais en oublier aucune. Tout en les écoutants, je visualise et je mémorise le décor pour savoir s’il est fidèle à celui de Molière. Pour le moment, les décors présents dans l’acte I sont un faux mur rouge, et des pierres, disposées sur le devant de la scène, et pour lesquelles j’ai pensé que c’était pour renvoyer aux murs du palais. La sacoche d’un des acteurs. Puis, ce à quoi je ne m’attendais pas, c’est que le palais et le jardin n’étaient pas réellement sur scène, ils étaient sur une toile, disposée au fond de la scène. Dans l’acte II, le mur rouge est toujours là, ainsi qu’une petite barque, sans aucun doute, pour rappeler la mer, qui est présente également au fond de la scène sur une toile, et parfois, les paysans, Charlotte et Pierrot se mettent dedans. Ces 2 derniers m’ont éblouit grâce à leur prestation mais aussi grâce à leur imitation du patois, qui est particulièrement dur à parler mais aussi à comprendre. Le troisième acte contenait des branches éparpillées sur la scène, pour évoquer la forêt du décor de Molière, de la brume, ainsi qu’une brouette en bois et 2 épées. Ce qui m’a paru bizarre c’est que sur scène il y avait des arbres, mais qu’ils étaient posés à l’envers. Dans ce même acte, il y a toujours un mur rouge, situé au fond de la pièce, et par la suite, une statue se détachera de ce mur, parlera, tout en faisant un effet de résonance, d’écho. Ce mur rouge m’a un peu effrayé, et s’il m’a fait penser à l’enfer, et donc à une mort cruelle souvent dû à mauvaise conduite. Par la suie, j’ai trouvé dommage que le décor de l’acte IV soit un plus classique, sans une petite touche de folie, et avec des objets et éléments moins recherchés, tels que la table sur laquelle était disposée des verres, des couverts, et des chandeliers. Puis, il y avait également une sorte de nappe blanche pour recouvrir la table, ainsi que des