polette
L'argumentation spéculative, mise en œuvre par exemple dans les essais ou les dissertations scolaires, a pour enjeu de prouver qu'on sait raisonner sur un sujet donné. Relèvent de l'argumentation spéculative les épreuves d'examen.
Quant à l'argumentation heuristique, particulièrement fréquente dans la démarche scientifique, elle a pour but de chercher à se persuader du bien fondé d'une position
Lorsque l'on cherche à persuader quelqu'un de quelque chose, plusieurs difficultés communes se présentent :
faire d'une proposition un argument solide, hiérarchiser les arguments, se représenter les thèses de la partie adverse, les réfuter.
Les pièges :
Le sophisme, erreur de raisonnement intentionnelle (définition incorrecte, analogie trompeuse, ignorance ou connaissance incomplète des faits, par exemple), appelé paralogisme lorsque les erreurs sont réputées involontaires.
La pétition de principe est une autre faute logique par laquelle on tient pour admise, sous une forme un peu différente, la proposition même qu'il s'agit de démontrer; c'est un raisonnement qui prétend prouver une thèse en s'appuyant sur les principes mêmes de cette thèse (Il faut vous battre parce que la vie est une lutte).
Notons par ailleurs que le texte argumenté atteint son maximum d'efficacité lorsque les arguments de la partie adverse (contre-arguments) y sont intégrés et réfutés, ce que ne font pas spontanément les élèves.
Il revient au professeur d'indiquer à l'élève le type de texte demandé ainsi que son destinataire réel ou fictif; éléments indispensables pour développer une persuasion ajustée, efficace.
En milieu scolaire le texte argumenté prend souvent la forme de la dissertation. D'autres sont aussi proposées: plaidoyer oral ou écrit, rédaction d'attendus de jugement,