Polisse synopsis
Synopsis : Les policiers de la brigade de la protection des mineurs (BPM) de Paris luttent contre les innombrables vicissitudes subies par les enfants : traque de pédophiles, appréhensions de parents soupçonnés de maltraitance avec témoignages d'enfants à l'appui, suivi d'adolescents pickpockets ou en dérive sexuelle.
Ce film, nous montre plusieurs choses sur la vie des enfants, celui-ci nous montre, par exemple la valeur d’un témoignage d’un enfant :
Quand un enfant se plaint, le premier réflexe, indispensable, est de l'écouter. Même s'il souffre indéniablement, il ne dit pas nécessairement la vérité. L'expert policier, juge, psychiatre doit tenter de valider son témoignage. Au moment de l'affaire d'Outreau, les professionnels étaient obsédés par la parole de l'enfant, terrifiés à l'idée de “rater” quelque chose. Ensuite, on s'est brusquement dit : zut, les enfants peuvent mentir. Bien sûr : pour faire plaisir à l'entourage, pour le protéger ou, comme l'adulte, pour qu'on s'occupe de lui. L'enfant raconte-t-il de nombreux détails concrets, décrit-il ses émotions, pendant et après l'agression ? Manifeste-t-il des troubles du sommeil, des problèmes à l'école ? Chaque indice est insuffisant, mais ensemble ils constituent un faisceau pour évaluer la cohérence du témoignage. Au début de Polisse, les policiers comprennent ainsi qu'une petite fille ne dit pas la vérité.
Le film nous montre aussi la séparation de l’enfant de ses parents, pour mieux le protéger :
Ce choix extrêmement dur, se présente parfois le film le montre comme une conséquence de l'immigration illégale : certains adultes instrumentalisent les enfants de leur communauté, les poussent à la délinquance, voire à la prostitution. Polisse, montre aussi un autre cas de figure, sans délinquance cette fois : l'enfant que sa mère, SDF, confie à la police faute de place en foyer pour eux deux. Cet abandon volontaire, très marginal, vient souvent de parents malades