Contexte politique au Cambodge

Le Cambodge est une monarchie constitutionnelle à représentation parlementaire multipartite. Pour être électeur, l’âge minimum est de 18 ans et pour être éligible, il est de 25 ans. On remarque néanmoins que la politique cambodgienne s’approche plus d’une dictature. Le pouvoir se partage théoriquement entre le pouvoir exécutif, législatif et judiciaire. En effet, le premier ministre, Hun Sen, est au pouvoir depuis déjà 23 ans.

Le pouvoir exécutif: est exercé par le premier ministre et son gouvernement. Le premier ministre provient du parti majoritaire de l’Assemblé nationale. Selon les recommandations du président et du vice-président de l’assemblé, le roi nomme le premier ministre. Après, un vote de confiance doit encore être voté avant que le premier ministre puisse composer son gouvernement.

Le pouvoir législatif: se partage entre les deux chambres du parlement et le gouvernement. Les deux chambres sont l’assemblée nationale et le sénat. L’assemblée nationale composée de 123 membres qui sont élus tout les cinq ans au suffrage proportionnel. Le sénat composé par 61 membres: 2 nommés par le roi, 2 élus par l’Assemblée nationale et 57 par le peuple. Ils sont élus pour un mandat de cinq ans. Pour qu’une loi soit adoptée par le parlement, elle doit être transmise au roi afin qu’il donne son approbation. Dans les faits, le roi n’a pas le droit de refuser une loi. En effet, il ne dispose pas de droit de veto. Le premier ministre peut être révoqué si les deux tiers de l’assemblée nationale votent une motion de défiance. Un président et deux vice-présidents sont élus par les députés en début de chaque session. Le pouvoir judiciaire: est détenu par le conseil suprême de la magistrature. Mais l’indépendance de ce pouvoir, pourtant garantie par la constitution, est contesté par Human Rights Watch.

Monarchie constitutionnelle: c’est à dire que le roi est le chef d’état, il règne donc sans diriger le pays. Au