Politique commerciale au maroc
1. Les réformes macroéconomiques et structurelles, y compris commerciales, poursuivies par le Maroc depuis le dernier examen de sa politique commerciale (EPC) en
2003, ont contribué à la diversification croissante et à une bonne performance globale de son économie, avec un taux moyen annuel de croissance du PIB réel de 4,5 pour cent sur la période 2002-2007, puis de 5,8 pour cent en
2008. Le PIB par habitant a presque doublé, en passant de 1 386 dollars EU en 2002 à environ 2 426 dollars EU en 2007, du fait aussi de la dépréciation du dollar. La croissance économique a été soutenue surtout par la demande intérieure, ainsi que la montée de l’investissement. Toutefois, le recul de la demande étrangère, dû à la crise financière et économique internationale, a commencé à se faire sentir. Le chômage demeure au centre des préoccupations, malgré sa baisse de 11 pour cent en 2002 à 9,8 pour cent en 2007; il est particulièrement élevé en milieu urbain
(14,5 pour cent).
2. La poursuite de la réforme fiscale et la maîtrise des dépenses de fonctionnement ont contribué à réduire le déficit public de 3,9 pour cent du PIB en 2005 à 1,5 pour cent en 2006; un léger surplus de 0,7 pour cent du PIB a été enregistré en 2007, avec une estimation du surplus à 0,4 pour cent du PIB au titre de 2008.
La dette totale du Trésor est passée de 64 pour cent du PIB en 2002 à 54 pour cent en 2007; la composante extérieure a également baissé et se situe actuellement à environ 20 pour cent du
PIB, avec un ratio de la dette extérieure aux exportations de 62,6 pour cent en 2007 contre
128,7 pour cent en 2002, du fait notamment de la conversion de la dette extérieure en investissements publics et privés, du refinancement des dettes onéreuses, du remboursement par anticipation et de l’amélioration de la structure en devises. La politique monétaire, de concert avec la politique budgétaire, a contribué à la stabilité de la monnaie