Politique de dividend
Les principes essentiels1 Pierre Chaigneau
Ratio souvent utilisé : payout ratio
dividende bénéfice net dividende rachat actions Ratio plus pertinent : FCFE FCFE = FM (FCF) – flux monétaires liés à la dette (– intérêts, – remboursement, + émission). Les anciens projets d’une entreprise ont généré des flux monétaires positifs, après paiement des intérêts et remboursement de la dette. On se pose la question de l’utilisation de ces ressources.
Modigliani et Miller et la neutralité de la politique de dividendes Selon Modigliani et Miller (M&M), la politique de dividendes est neutre, et la valeur de l’entreprise ne varie pas en fonction du payout ratio, si au moins une de ces deux conditions est vérifiée : - L’entreprise peut investir dans des projets qui génèrent une VAN = 0 (TRI = CMPC, si l’on suppose que l’entreprise peut investir (ou non) dans de nouveaux projets qui correspondent au risque des projets existants) : investir dans ces projets plutôt que rendre l’argent aux actionnaires ne crée pas de valeur (au sens où cela n’augmente pas la valeur de l’entreprise), mais cela n’en détruit pas non plus. - L’entreprise ne subit pas de contrainte de financement (elle peut émettre de la dette ou des actions, sans coût), et sa structure de capital n’a pas d’incidence sur sa valeur (ce dernier résultat est vérifié dans un monde M&M).2 Dans ces conditions, la politique d’investissement est indépendante de la politique de dividendes, et cette dernière est neutre. Les actionnaires qui souhaiteraient que l’entreprise pratique une autre politique de dividende ajustent leur position sur les actions de l’entreprise : ils achètent des actions s’ils trouvent que le dividende présent est trop élevé, et vendent des actions s’ils trouvent qu’il est trop faible. Les gains en capital et le dividende sont substituables.
Disclaimer : ne remplace pas les slides et ce qu’on a vu en cours ! Premièrement, si on ne peut investir que dans des projets