politique de la ville
Elles ont été initiées dans les années 70-80 par les pouvoirs publics, dans un contexte de crise du logement et plus globalement dans un contexte de crise économique et sociale.
Contexte d’émergence
Les prémices des politiques de la ville remontent aux années 70. Cette décennie correspond à la prise de conscience la nécessité de rénover certains quartiers, et l’ensemble du pays construits pendant les trente glorieuses.
1977 : Des opérations « habitat et vie sociale » sont mises en place. Elles visent à réhabiliter les habitations à loyer modérées du pays, avec l’aide financière de l’Etat.
1981 : De violents incidents qui éclatent dans le quartier des Minguettes. En réponse, le lancement du dispositif « opérations anti-été chaud » rebaptisé « ville-vie-vacances » et à la création des ZEP, par le Ministre de l’Education Nationale, Alain SAVARY.
Trois rapports sont alors commandés :
-Rapport Schwartz qui est à l’origine des créations des MILO et de la Délégation Interministérielle aux jeunes.
-Rapport Bonnemaison qui introduit la notion de prévention de la délinquance.
-Rapport Dudebout, il explore la question des quartiers « déshérités » et conduit à la mise en œuvre des opérations de Développement Social des Quartiers (DSQ) et à la construction du Conseil National de DSQ.
Loi du 14 novembre 1996 relative à la mise en œuvre du pacte de relance pour la ville: - Création des « zones franches urbaines » (ZFU).
Créations des « zones de redynamisation urbaine » (ZRU).
Création des « zones urbaines sensibles » (ZUS).
Redonne à l'Etat la maîtrise de la politique de la ville
En 2000, la Loi relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbain (SRU) impose aux villes de plus de 3500 habitant, de disposer au moins 20% de logement sociaux.
2003 : Le Programme National de Rénovation Urbaine (PNRU), issu de la Loi Borloo du 1er aout 2003, créée l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU).
Loi du 1er août 2003