Politique de rémunération
Avant de proposer une politique de rémunération globale et la politique salariale 2003, il convient tout d’abord de faire un état des lieux de la situation de l’entreprise à fin 2002.
La société Dirella a effectué son passage au 35h le 1er février 2000, ce qui a eu pour conséquence une politique de modération salariale par la compensation des salaires par rapport à la durée du temps de travail (aspect positif pour les employés puisque leur salaire est maintenu avec une durée de travail hebdomadaire moindre, de 39 à 37h et des jours de Rtt). Dans le même temps on assiste au gel des augmentations générales des salaires non cadres depuis 1999, aspect négatif mal vécu qui génère des tensions auprès des salariés non cadres, population qui jusqu’à présent en bénéficiait.
On note que seules les populations de VRP et démonstratrices sont concernées par une rémunération variable en fonction du CA (dans le détail il s’agit d’une prime annuelle de résultat assis sur les ventes pouvant atteindre jusqu’à 1,5 mois de salaire).
Enfin on constate que, suite à un accord de participation conclu, le minimum légal proposé en matière de participation, une RSP classique et obligatoire existe (entreprise de plus de 50 salariés) et représente en moyenne ces trois dernières années 460 €/an/salarié.
Aucune assurance protection sociale complémentaire indiquée, tant en matière de retraite que de santé.
Le volet formation, impactant directement le savoir-faire et la technicité des salariés (leur employabilité et leur mobilité et capacité à évoluer dans l’entreprise), et aussi la compétitivité de l’entreprise par rapport à la concurrence, représente un budget important d’en moyenne plus de 3% ces 3 dernières années.
Dans les formations effectuées entre 1998 et 99 : le management, la sécurité, la micro-informatique (achat, finance, RH, gestion des stocks).
Plus récemment entre 2000 et 2001 : stages spécifiques à l’utilisation de nouvelles machines pour l’atelier de