POLITIQUE ECONOMIQUE EN TUNISIE 2014
Il y a une grande inadéquation entre l'offre et la demande d'emploi sur le marché du travail tunisien. Les diplômés sortants correspondent très rarement aux besoins exprimés par les entreprises. Cela implique de se pencher sur deux principaux problèmes: l'adéquation des programmes d'enseignement universitaire face à l'évolution du marché de l'emploi d'un côté, et l'identification des besoins des entreprises présentes sur le marché d'un autre.
Le système mis en place aujourd'hui dans l'enseignement supérieur et plus généralement dans le système d'éducation ne définit pas une orientation réelle vers le marché de l'emploi. Il constitue certainement la plus grande origine des maux sur le marché de l'emploi car une synergie entre emploi et enseignement est plus que nécessaire.
Le rythme de créations d'emploi ne permet pas l'absorption des demandeurs d'emploi et particulièrement celui des diplômés de l'enseignement supérieur. En effet, le nombre de postes créés est inférieur au nombre de diplômés annuel, ce qui crée un engorgement dans de nombreux secteurs et dénote d'un souci majeur dans la stratégie d'attraction des investisseurs locaux et étrangers.
On constate une "fuite des cerveaux" qui a un impact particulièrement négatif sur l'économie tunisienne. Il y a d'un côté le cas des Tunisiens qui cherchent à partir à l'étranger parce que le cadre offert par les entreprises présentes en Tunisie ne leur paraît pas attractif en comparaison avec leur niveau de qualification. D'un autre côté, une stratégie bien étudiée doit être mise en place pour inciter les