1/ Qu’est-ce que la contrainte extérieure à laquelle chaque Etat doit s’adapter ? (2 points) Lorsque les entreprises d’un pays ne sont pas compétitives, la politique économique de ce pays supporte une contrainte extérieure. Les pouvoirs publics doivent prendre en compte le risque de détérioration du solde de la balance courante lorsqu’ils engagent une politique économique de relance par exemple. Cette dernière peut en effet entraîner une augmentation des importations se traduisant par un déficit commercial. Donc, on peut dire que, la mondialisation agit sur les contraintes des comptes extérieurs, et puis la balance des paiements. Alors, La contrainte extérieure est une situation dans laquelle, l’économie est fortement dépendante à l’importation et sa compétitivité extérieure n’est pas suffisante. La contrainte extérieure est liée à la compétitivité, c.à.d sa capacité à accroître ses parts de marché à l'intérieur et à l'extérieur. Les indicateurs de la contrainte extérieure concernent le commerce extérieur : • solde de la balance commerciale : X – M • taux de couverture des importations : (X / M) * 100 • propension d’un pays à importer : (M / PIB) * 100 • propension d’un pays à exporter : (X / PIB) * 100 • degré d’ouverture : (((X + M) / 2) / PIB) * 100 • Dépendance aux importation : (taux croissance des M / taux croissance PIB) * 100
2/ Définissez la Compétitivité nationale ainsi que les indicateurs permettant de l’évaluer. (4 points) Dans les années 90, WEF définit la compétitivité des nations comme « la capacité d’un pays à créer chaque année proportionnellement plus de richesse que ses concurrentes sur les marchés internationaux ». Dans cette définition, il y a trois choses : assimilation d’une nation à une firme, critère de création de richesse et notion relative. Mais les idées de Paul Krugman font évoluer cette définition. Il met en évidence que la compétitivité d’un pays n’est pas