Politique utopie
Nous pourrions répondre que non, car l’utopie présente en l’homme suppose le débat et le débat est la consistance de la politique. Mais ne serait-ce pas plutôt la définition de la démocratie ? Car il semble tout de même que le régime politique totalitaire, en dépit de sa castration polémique, ait – comme son nom l’indique - une politique. L’opposition de visions de l’idéal est donc proscrite, tout le monde adhère et soutient l’idéal unique, mais la politique, elle, reste. De cette manière on remarque encore que cette dernière est capable de se passer d’Utopie. Cependant, cet exemple est totalement paradoxal puisqu’en effet on remarque que la politique totalitaire - qui en réalité est tout l’inverse d’une utopie - doit son existence à une dérive toxique de celle-ci. Lorsque l’utopie prend le dessus sur le réel et que peut importe les conséquences, la politique devient son esclave, elle ne peut donc plus exister sans elle. Ce qui vient contredire les observations précédentes. C’est l’ambivalence du rapport entre Utopie et Politique mis en lumière ici qui intrigue l’homme. Parfois avec et parfois sans, on ne sait réellement comment saisir L’utopie dans la politique. Mais pour en arriver à ce questionnement, il faut avant tout savoir si ces deux termes sont indissociables. En effet, si la survie de l’utopie sans politique semble assez facile, l’inverse l’est beaucoup moins.
En observant l’Histoire, il semble que rien ne puisse trancher car lorsque L’utopie est