politique
Introduction sur le sujet : 1
En 1900 les femmes prolétaires sont paysannes, ouvrières, lingères, repasseuses, couturières, commerçantes, nourrices ou domestiques. Menant une vie plutôt remplie, elles ne se croisent qu'à la fontaine, au lavoir ou au marché. Pour les ouvriers, la "ménagère" représente un idéal de respectabilité. En 1898, la CGT (Confédération Générale du Travail) , tout en souhaitant l'égalité des salaires, précise que seules sont "autorisées" à travailler les célibataires et les veuves. Les bourgeoises doivent quant à elles rester ces épouses modèles qui supervisent le travail des domestiques tout en veillant sur l'éducation morale et religieuse des enfants.
En 1906, les femmes composent 38% de la population active. Une femme mariée sur cinq travaille. La plupart sont domestiques ou travaillent à domicile mais l'école obligatoire transforme les "ménagères" en vendeuses, en dactylos, en demoiselles des postes, en sages-femmes et en institutrices...
En effet, s'occuper de son mari, de ses enfants et des multiples tâches ménagères impose tant de devoirs qu'il a été jugé cruel d'accabler les femmes dans un quelconque rôle politique. Ces rôles sont donc assurés uniquement par les hommes. De plus, les femmes sont jugées incompétentes dans ce domaine.
La Première Guerre mondiale a alors déclenché l'arrivée des femmes dans le monde du travail. Le travail féminin est alors nécessaire et le bienvenu alors que les hommes quant à eux sont au front, prisonniers ou encore lorsque la France a besoin de se développer.
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Première partie: La politique
Les femmes ont très peu de droits, et encore il faut distinguer entre la possession d'un droit et son exercice : la femme est jugée incapable de l'exercer.
Rappels historique :