Polynésie
Les îles situées à l'intérieur du triangle forment la Polynésie
Dans ce drapeau non-officiel des Polynésiens en vente dans les boutiques d'Honolulu, l'île mythique d'Hawaiki est représentée par un petroglyphe en jaune d'or, et les principales îles réelles par des étoiles.
En 1831, Jules Dumont d'Urville propose à la Société de géographie (Paris) une nouvelle organisation, en quatre parties, du Pacifique, après avoir exploré celui-ci à deux reprises :
* la Polynésie (« les îles nombreuses »)[1] ; * la Mélanésie (« les îles noires ») ; * la Micronésie (« les petites îles ») ; * et la Malaisie qui sera plus tard retirée du continent océanien.
Cette organisation traditionnelle est désormais remise en cause et les scientifiques lui préfèrent le découpage en « Océanie proche » et « Océanie éloignée » — de cette dernière relève toute la Polynésie traditionnelle. En effet, il s'agissait de faire coïncider plus ou moins artificiellement une nation, parlant une langue relativement intercompréhensible (le polynésien) en excluant les peuples considérés comme moins « nobles » (comme les habitants de Fidji ou de Micronésie).
Traditionnellement, la Polynésie forme un triangle entre Hawaii, la Nouvelle-Zélande et l'île de Pâques. Les îles Samoa et Tonga et la Polynésie française constituent les autres principaux groupes d'îles. Les Kiribati, dont le peuple gilbertin est qualifié de micronésien, s'étendent également jusqu'en Polynésie (îles de la Ligne). En revanche, des langues polynésiennes sont parlées en dehors de ce triangle dans des exclaves polynésiennes suite à une installation relativement récente de Polynésiens en dehors de leur foyer initial. C'est le cas des langues parlées à Tikopia, à Anuta, à Rennell, de l'Ouvéa occidental parlé en Nouvelle-Calédonie (îles