Pop art
Un peu plus tard, au tout début des années 1960, c'est au tour du Pop art américain d'émerger avec Andy Warhol, Roy Lichtenstein, Robert Rauschenberg ou encore Jasper Johns. C'est surtout la branche américaine qui va populariser ce courant artistique devenu majeur, en requestionnant la consommation de masse de façon plus agressive. Il s'agit principalement de présenter l'art comme un simple produit à consommer ; éphémère, jetable, bon marché...
[pic]Définition [modifier]
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Image « inspirée » de la célèbre série des Marilyn Monroe d’Andy Warhol.
Le terme « pop art » (abréviation de « popular art » ou « art populaire » en français), sous l'impulsion de John McHale[1], a été prononcé pour la première fois en 1955 par Lawrence Alloway, un critique d'art anglais qui faisait partie de l'Independent Group, groupe d'intellectuels travaillant sur le rôle de la technologie dans la société.
Mais ce qui caractérise profondément ce mouvement, c'est le rôle de la société de consommation et des déformations qu'elle engendre dans notre comportement au quotidien. C'est à partir de ce principe que les artistes américains vont mettre en évidence l'influence que peut avoir la publicité, les magazines, les bandes dessinées et la télévision sur nos décisions de consommateurs. Par la suite, ce mouvement va s'étendre et toucher d'autres domaines comme la mode, l'architecture, le dessin, etc.
L'accueil est très bon dès les débuts du mouvement, car le pop art est a priori simple et accessible. Les procédés utilisés par les artistes étaient souvent des nouveaux produits qui sortaient tout juste de cette société de consommation : acrylique, sérigraphie, etc. Les couleurs sont souvent vives et décalées par rapport à la réalité. Andy Warhol (1928-1987) est considéré comme l'un des pères du pop art.
Au-delà de la peinture, le