Pop art
Le pop art est un mouvement artistique qui trouve son origine en Grande-Bretagne au milieu des années 1950, sous l'impulsion de Richard Hamilton et Eduardo Paolozzi.
Au tout début des années 1960, le pop art américain émerge avec Andy Warhol, Roy Lichtenstein, Robert Rauschenberg ou encore Jasper Johns. C'est surtout cette branche américaine qui va populariser ce courant artistique devenu majeur, qui questionne la consommation de masse de façon agressive. Il s'agit principalement de présenter l'art comme un simple produit à consommer : éphémère, jetable, bon marché... L'accueil est très bon dès les débuts du mouvement, car le pop art est a priori simple et accessible. Les procédés utilisés par les artistes sont souvent de nouveaux produits qui sortent tout juste de cette société de consommation : acrylique, sérigraphie, etc. Les couleurs sont souvent vives et décalées par rapport à la réalité. Andy Warhol (1928-1987) est considéré comme l'un des pères du pop art. L'utilisation d'objets de la vie courante (une bouteille en verre ou une canette de soupe) a fait d'Andy Warhol un avant-gardiste.
Au-delà de la peinture, le pop art a usé des techniques picturales qui n'étaient auparavant pas considérées comme proprement artistiques, mais industrielles. Ce mouvement a perturbé le monde artistique d'autres manières, par exemple à travers la remise en cause du principe d'unicité d'une œuvre d'art. Andy Warhol reproduisait les siennes par dizaines, parfois même par centaines, ce qui heurtait les idées classiques attribuant à une œuvre sa valeur car elle n'est pas unique.
Le pop art utilise des symboles populaires, qui marquent l'inconscient dès l'enfance dans un but de désacralisation de l'œuvre d'art qui auparavant était réservée à une élite et qui ne couvrait que des sujets dit « importants ». De Mickey Mouse à Marilyn Monroe, en passant par Mick Jagger, l'admiration quasi-généralisée de certaines idoles y est exaltée de manière neutre ou non, selon l'artiste.