Popi
Dans un premier temps, nous allons étudier la situation ainsi que l’atmosphère, puis dans un second nous analyserons le portrait des personnages.
Cette page permet au romancier de montrer l’atmosphère et la situation.
En effet, dans cet incipit l’atmosphère est plutôt mystérieuse. Dès la première phrase, c’est une action énigmatique qui se passe : « ouvrit une porte », nous n’avons pas de renseignements précis sur l’endroit où cette dernière se déroule. Ensuite nous avons l’évocation de la « brume » qui est un terme polysémique car celle-ci est à la fois tendue et soulagée. De plus, à la troisième phrase se trouve une allitération en « t » qui nous montre que Thérèse n’est pas à l’aise et donc que l’atmosphère reste tout de même tendue. Dans la quatrième phrase nous sommes dans le mystère : « un homme », ce dernier se cache, on le voit grâce à l’expression « le col relevé » ou encore « contre un platane » mais ce mystère va s’éclaircir car « un homme » va devenir « son père », on se croirai dans un roman policier. Par la suite, l’atmosphère devrait se détendre lorsque l’avocat « cria : « Non-lieu » » puis celui-ci tente de rassurer Thérèse en lui disant « vous pouvez sortir : il n’y a personne ». L’ambiance se tend à nouveau, on peut le voir grâce au verbe « semblait » qui est un modalisateur qui nous montre l’incertitude, le doute. De plus, le contact entre Thérèse et son père est froid : « son père ne l’embrassa pas, ne lui donna pas même un regard ». Le dialogue entre le père de Thérèse et son avocat est très nuancé