Pornographie enfantine
Dans la plupart des pays occidentaux, et plus récemment dans le reste du monde, produire et diffuser de la pornographie enfantine est illégal ; la lutte contre la pornographie enfantine s’inscrit dans la lutte contre la pédocriminalité.
Si les photographies d’enfants de moins de 18 ans sont interdites dans la plupart des pays de l’OCDE, le cas des images simulées est très disparate. Par exemple au Japon des mangas et animes impliquant des personnages ayant clairement moins de 18 ans sont parfaitement acceptés (on parle de lolicon ou shotacon).
Le Royaume-Uni interdit clairement de détenir non seulement des photographies d’enfant pornographiques ou indécentes, mais aussi des pseudo-photographies, terme désignant une image d’un réalisme tel qu’on pourrait la prendre pour une photographie11. Cette loi peut donc viser toute peinture ou image de synthèse, mais seulement si elle est réaliste.
Les législations sont assez hésitantes face au cas de ces images. Dans de nombreux pays, un critère de réalisme est présent de manière plus ou moins explicite. Parfois, le texte est assez ambigu pour que les juges aient une forte marge d'interprétation.
Le droit français à ce sujet est très développé et a pris de nombreuses mesures contre le développement de la pédophilie13. La difficulté venant des mutants technologiques qui rendent les pratiques changeantes. Ainsi en obligeant le législateur à le suivre, le pédopornographe suscite une instabilité juridique en rendant le droit très instable.
Le principal texte de répression de la pornographie infantile est l’article 227-23 du