8/ la dernière page justifie le titre par opposition à la plus grande partie du roman qui se passe sous terre (labyrinthe, Minotaure...), ce passage se déroule en plein air. Cela symbolise la Terre mère, la Renaissance.Zola part de l'image réelle du printemps pour élargir vers le symbole final (la récolte des siècles futurs). La fin du texte est un crescendo qui part de la terre pour aboutir à la vision du soleil. Les sept phrases finales constituent une gradation. L'idée de la germination, de la terre nourricière est dominante. Il y a un champ lexical de l'enfantement : « flanc nourricier », « travail », « enfant », « poussée », « sève ». On retrouve d'autres images sur ce thème : la chaleur (du soleil qui rappelle la chaleur maternelle : sens propre + figuré + affectif), la graine qui germe... Des termes extrêmement forts apparaissent : « jaillissait », « débordement de sève ». On a le sentiment que le temps s'accélère : tout d'un coup, les plantes bourgeonnent, les graines éclosent...
9/Zola utilise des termes techniques et populaires: il introduit le langage technique de la mine et le langage populaire ainsi que le dialecte. Le langage technique rend le roman plus crédible, le langage populaire caractérise les personnages et marque les différences de milieux et le vocabulaire dialectal situe géographiquement le roman. Zola utilise énormément d'images pour rendre le roman plus vrai, il veut nous faire ressentir le roman et recherche le plus petit détail. Zola veut vérifier le fait que l'individu ne soit pas libre, qu'il est déterminé (par l'hérédité et par le milieu social). Il le fait par des observations et des expérimentations.
10/
Le retentissement de la mort d'Émile Zola est immense. Tout d'abord chez les proches, qui se précipitent au domicile pour comprendre devant ce malheur si subit. Fernand Desmoulin, Fasquelle, Charpentier, Maurice Le Blond, Octave Mirbeau, Théodore Duret, ainsi qu'Alfred Dreyfus et Georges Picquart viennent rendre un