Pour la légalisation de la prostitution
POUR
La prostitution (du latin prostituere mettre devant, exposer au public) est une activité consistant à accepter ou obtenir des relations sexuelles, en échange d'une rémunération. Bien que cette activité soit pratiquée par les membres des deux sexes, elle est le plus souvent le fait des femmes, mais cela concerne aussi les hommes dans le cadre de prostitution hétérosexuelle, homosexuelle, travesti ou transsexuelle. Le terme générique employé est prostitué(e). L’origine exacte de la prostitution reste assez obscure, mais une des explications les plus probables serait celle de Jean Bottéro. Il considère que les premières femmes à avoir été consacrées à la prostitution sacrée pour honorer la déesse de la fertilité, Inanna à Sumer, devenue Ishtar pour les Babyloniens, étaient les femmes stériles ; ne pouvant assurer la procréation au sein d’une famille avec un seul homme, elles trouvent une place dans la société en servant la déesse, devenant l’épouse de tous. La prostitution intéresse les autorités sur le plan fiscal, moral et sanitaire.
On peut distinguer globalement deux conceptions de la prostitution, produisant deux approches politiques des États sur l'existence de la prostitution. Nous parlons d’ici de l’approche règlementariste (pour la légalisation) et l’approche des abolitionnistes (contre la légalisation) L’approche règlementariste voit la prostitution comme une activité professionnelle normale. Il suffit de la règlementer et de la réguler comme toutes les autres, et de l'encadrer en protégeant les droits des travailleurs et en prévenant les abus des employeurs. Les prostitué(e) s sont considéré(e) s comme des travailleurs du sexe. La règlementation s'est souvent faite par le biais de lois et de registres de prostituées. Aujourd'hui, les résultats les plus aboutis de la logique règlementariste se trouvent dans les législations des Pays-Bas et de l'Allemagne. Dans ces deux pays toutes les entreprises de quinze