Pour ou contre les pdg promu à l'interne dans les grandes entreprises?
Tout d’abord, un PDG provenant de l’interne à une connaissance plus profonde de l’entreprise. En effet, le respect et la connaissance des processus, de la stratégie, des ressources et de la culture de l’entreprise font partie intégrante des capacités requises de la part d’un PDG. De ce fait, aucune formation spécifique préalable n’est nécessaire avant la prise de poste de l’employé ce qui permet des économies de coûts ainsi que de temps. Ce premier point assure d’autant une continuité dans les activités de l’entreprise et un maintien de la stratégie établie. Cette stratégie se retrouve par exemple pour la succession de la direction de la Bank of America par Brian Moynihan et « […] assure une transition en douceur » .
D’autre part, « la durée des mandats de direction a baissé de 25 % en dix ans » (de 6,3 ans contre 8,1 ans en 2009), les patrons recrutés en externes ont donc encore moins de temps pour s’intégrer et être performants face à la pression des marchés financiers.
De plus, la recherche en externe d’un PDG peut s’avérer très couteuse et très longue. Trouver une personne possédant les compétences nécessaires ainsi que les connaissances de l’industrie dans laquelle opère l’entreprise est un long et difficile processus. Le marché des talents, bien que de nos jours mondial reste néanmoins très concurrentiel . S’additionne à ce point le fait que de nombreux PDG signent des clauses de confidentialité avec leurs anciennes entreprises