Pourquoi choisir la formation cqp
Tout au long de son histoire, la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT) a eu le souci de former ses cadres, ses animateurs, ses dirigeants, ses militants. Elle a choisi de promouvoir un sport différent, de donner priorité aux innovations, de s’intéresser aux exclus de la pratique. Elle a ainsi été en décalage avec le sport dominant et avec ses offres de formation. Conséquences : La FSGT a été obligée de produire son encadrement avec ses ressources propres. À commencer par ses clubs, en privilégiant la formation sur le tas. L’animation bénévole constitue la base de l’animation des clubs affiliés à la FSGT. Le choix de promouvoir l’animation bénévole repose sur deux principes qui ont résisté à l’épreuve du temps : le besoin des pratiquants de prolonger leur implication dans le club en devenant animateur, comme ils ont été pratiquants bénévolement, la possibilité de maintenir des coûts de cotisation accessibles aux familles de conditions modestes. Cette animation est réglementée par l’article L.211-2 du code du sport (lire ci-contre). Bien que le nombre d’animateurs rémunérés soit limité dans la fédération, la FSGT s’est engagée dans la construction d’un Certificat de qualification professionnelle Animateur de loisir sportif (CQP ALS). Sport et plein air a consacré un article en janvier-février (n°527, pages Vie fédérale) sur l’engagement inédit que représente l’entrée de la FSGT dans la fabrication d’un tel diplôme. Nous vous proposons pour ce dossier de revenir sur les hypothèses que le domaine formation a formulées il y a quatre ans et sur les points de vue des acteurs engagés dans la formation CQP. Les réticences existaient au départ et elles existent toujours. Le risque «d’abandonner» les fondements de la formation sur le tas est rappelé régulièrement. Mais, malgré tout, domine le sentiment que la FSGT a eu raison de s’engager, il y a plus de quatre ans dans la création de ce CQP.
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La FSGT s’est engagée en faisant