4_ a Profit, une question d'argent :

On pourrait croire que les jeux sont une grande partie du commerce dans le monde entier car avec un chiffre d’affaire annuel de 40 milliards d’euros, le marché du jeu devance celui de la musique et du cinéma amenant les professionnels de ceux-ci à s’investir dans l’industrie virtuelle. Le secteur du jeu vidéo est isolé de tout autre cycle économique mondial car il possède son propre cycle. Régulièrement, de nouvelles séries de consoles arrivent sur le marché ce qui incite les consommateurs réguliers et fidèles à renouveler tout le matériel en ne comptant pas les dépenses. À quoi ne sont-ils pas prêts pour faire plaisir aux enfants et être à la pointe de la mode? Lorsque les nouvelles consoles arrivent sur le marché, les anciennes deviennent beaucoup moins chères et attirent un nouveau public un peu moins « riche » mais qui deviendra un jour ou l’autre fidèle à tous ces jeux. De plus, le secteur ne connait pas vraiment la crise économique car la moyenne d’âge des acheteurs étant jeune (environ 30 ans) bénéficie d’un revenu disponible élevé et en plus considère les jeux comme une partie importante de sa vie. Les jeux devenus plus populaires résistent à la crise grâce à un facteur supplémentaire : les jeux proposent un divertissement accessible au niveau financier et auxquels ont peut jouer chez soi sans contrainte d’horaire. Le marché des jeux évolue vite. Les tendances sont de plus en plus performantes comme les écrans plus grands, tactiles ou des détecteurs de mouvements. Par exemple, l’Iphone permet aux utilisateurs de télécharger facilement des jeux bon marché (entre 3 et 7 euros) et s’adresse à un large public de joueurs occasionnels. Les jeux « gratuits » sur Internet eux aussi évoluent à une vitesse fulgurante et commencent à rapporter gros. Son principe est de diffuser des jeux en ligne où le joueur s’inscrit gratuitement mais où on lui propose d’acheter des objets virtuels afin de « customiser » son héros, mais